Compactes
Volkswagen Golf BVA
Catégorie GA à partir de 60€
5 portes
Energie
Essence sans plomb
Restrictions
Age minimum requis : 25 ans
Permis de conduire : 5 an
Equipements:
Climatisation automatique bi-zones, Radio CD MP3, Bluetooth, direction assistée, ABS, 8 Air Bag, régulateur de vitesse, fermeture centrale, 4 vitres électriques, rétroviseurs électriques, volant réglable en hauteur et profondeur, siège conducteur réglable en hauteur, jantes alliage 17", etc...
Le plein de technologies
Le digital étant plus à la mode que jamais,
c’est dans ce sens que VW a conçu sa Golf de 8ème génération. Après plus
de 35 millions d’unités produites depuis 1974, la révolution n’est
toujours pas à l’ordre du jour, surtout que cet opus reprend, comme le
précédent, la plate-forme modulaire MQB. Mais la Golf 8 est un peu plus
qu’une Golf 7 dotée d’écrans TFT… Premier essai au volant des versions
TSI 130 et 150 ch.
Depuis son premier renouvellement en 1983, la Golf n’a jamais dérogé à cette tradition consistant à se placer dans
l’exacte lignée de celle qu’elle remplace. Ce, afin de ne pas dérouter
la clientèle ni démoder outrageusement la génération sortante, dont les
valeurs résiduelles plongeraient, entrainant un prix de revient
kilométrique élevé. La Golf VIII n’y déroge pas, se posant même comme
une évolution profonde de la VII, tout comme la VI n’était qu’une V
largement revue.
Evolutions stylistiques timides
Extérieurement, c’est surtout par
sa face avant que la Golf 8 se distingue de la 7. Nettement plus
plongeante, elle se veut à la fois plus agressive et aérodynamique, le
Cx ressortant désormais à 0.275, une excellente valeur dans la
catégorie. Si on le factorise avec une surface frontale de 2,21 m2, on
obtient un Scx de 0,60, moins impressionnant mais toujours utile pour
obtenir des consommations basses sur route et autoroute. De profil, on
retrouve la silhouette typique des Golf depuis la 2, marquée par un
montant arrière très épais et un hayon quasi vertical.
En réalité, les évolutions réellement marquantes sont à trouver dans
l’habitacle, qui fait désormais la part belle aux écrans TFT. Ils sont
au nombre de deux, un de 10 pouces derrière le volant, et un autre de
8,25 pouces de la console centrale. Le premier permet de choisir entre 5
configurations d’affichage, le second est tactile. Son utilisation
s’inspire de celle d’un iPhone, avec une touche Home permettant de
naviguer dans les très nombreux sous-menus
Tout ou presque est paramétrable, y compris les lois d’amortissement
sein même des programmes de conduite. Ainsi, en mode Comfort, par
exemple, on peut régler les amortisseurs de souples à très souples. De
plus, le système est largement contrôlable par la voix : il suffit de
dire « j’ai chaud aux mains » pour qu’automatiquement, il augmente la
quantité d’air frais sortant des aérateurs côté conducteur.
D’ailleurs, au sujet de la clim, Volkswagen en a digitalisé les commandes, sans commettre la même erreur que
Peugeot. Alors que sur la 308, elles ne sont pas en accès direct (il
faut naviguer dans les menus pour ajuster la température), sur la Golf
il suffit de poser le doigt sur bas de l’écran central, sur la zone de
réglage signalée par un léger rebord à l’ergonomie très étudiée. On n’en
dira pas autant des touches sensitives situées en-dessous de l’écran
central. Traitées façon laque de pianos, elles reflètent les rayons du
soleil ce qui rend indéchiffrables leurs inscriptions…
Autre source de satisfaction, les sièges, particulièrement bien adaptés aux grands gabarits avec leur longueur d’assise extensible. L’habitabilité demeure excellente, surtout vu la longueur ne dépassant pas 4,28 m, mais, à 380 l, le coffre reste celui de l’ancien modèle et ne dépasse pas dans la catégorie une moyenne honnête, sans plus. Ceux des Peugeot 308 et Renault Mégane, plus vastes, atteignent 420 l et 434 l respectivement.
Un mot sur la finition : contrairement au T-Roc,
la Golf conserve une coiffe de tableau de bord au plastique
généreusement moussé, donc très plaisant toucher. Comme par ailleurs,
l’assemblage se révèle impeccable, on est très satisfait de la qualité
perçue.
Au lancement, la Golf VIII accueille trois motorisations en cinq
puissances, qui commencent à renoncer au downsizing. Les petits 1.0 et
1.2 disparaissent.En entrée de gamme, on trouve le 1,5 l TSI, à
injection directe, désactivation de cylindres et cycle Miller, en deux
variantes de 130 et 150 ch, toutes deux disponibles également en « mild
hybrid » eTSI. Ces dernières, associées à un réseau électrique de 48
volts se couplent à un alterno-démarreur, assurant un stop and start
tout en douceur. En diesel, exit le TDI 1.6. Ne subsiste que le 2.0 en
115 et 150 ch. Il bénéficie d’une nouvelle technologie réduisant de 80 %
les oxydes d’azote, inhérentes au gasoil. Plus tard en 2020, des
versions hybrides « plug-in » apparaitront, en 204 et 245 ch, qui
permettront de rouler plus de 50 km en tout électrique. Les GTI et GTD
effectueront également leur retour, de même que la R, qui offrira 300 ch
minimum.